Il y a un moment où il faut savoir partir !... Nous quittons donc Naxos, le cœur un peu serré en laissant Eve et ses parents. En fait, notre rythme plus terrien que maritime de ces derniers temps nous rend chaque départ un peu plus difficile. Peut-être aussi est-ce l’approche de Leros qui nous freine un peu, car elle marquera la fin d’une grande partie du voyage ! Néanmoins, une fois en mer, nous retrouvons immédiatement le plaisir de la navigation d’autant que nous avons un vent sympa pour avancer jusqu’à Despotiko – île et anse au sud d’Andiparos. Nous nous y arrêtons au mouillage et retrouvons aussi l’apaisement des espaces déserts ! Sur Despotiko, il n’y a que des chèvres et des moutons … et un site archéologique récemment découvert.
Vendredi à l’aube, avec un beau lever de soleil (qui nous permet de découvrir une eau turquoise que nous n’avions pas vue la veille sous le ciel gris), nous levons l’ancre vers Folegandros, une autre île aride avec de magnifiques falaises.