Le mot de la fin
Et bien ça y est, nous sommes rentrés à Paris. Nous sommes accueillis à l’aéroport par Céline & Laura (dans leur élan de retrouvailles joyeuses, les enfants renversent Céline en lui sautant dans les bras !...) et aussi – belle surprise - par Gilles & Véronique. Une belle soirée au champagne pour célébrer cette année de voyage et le retour !
Alors pour le mot de la fin, voici en quelques « coups de pinceaux » un tableau de cette belle aventure :
- Les coups de cœur : ils sont nombreux, impossible d’en établir un palmarès – Syracuse en est un, la Grèce et la Turquie nous en ont offerts beaucoup … Les espaces, les couleurs, les parfums, etc … les raisons d’apprécier sont infinies !
- Les coups de chance : ce sont les belles rencontres et les moments de partage, les amitiés marines qui se partagent sur les pontons et dans les cockpits à l’heure de l’apéro J. A Leros, l’hivernage aura été particulièrement riche et chaleureux (Eddy & Cathy, Vincent & Christine, Brice & Marion). En Turquie aussi, les rencontres sincères à Bozburun et Selimiye auront été de grands moments.
- Les coups de vent : il y en aura eu quelques-uns … mais nous n’aurons jamais été pris par surprise, grâce à la vigilance météo de notre capitaine. Les mois de mars et avril nous auront offerts nos plus belles navigations avec de bons « vents apprivoisés », entrecoupées de mises à l’abri pour les « vents furieux ». Qu’il est bon d’entendre le vent hurler dans les haubans quand on se sait bien arrimé !
- Les coups de gueule : heu … il y en a aussi eu quelques-uns entre un capitaine en granit et une coéquipière rebelle !... Au final, cette expérience partagée intensément n’aura pu que renforcer la solidité du tandem
- Les coups de grisou : ce sont les détonations de Timothé, notre jeune mousse tumultueux ! Malgré quelques turbulences, le jeune mousse est devenu un vrai apprenti marin, expert en nœuds, maître du mouillage et attentif à la météo
- Les coups de crayon : Léa aura laissé sa trace dessinée partout où nous sommes passés. A chaque rencontre, sur chaque coin de table, sur chaque serviette en papier, elle aura fait un petit dessin souvent très expressif et qui toujours auront conquis leurs destinataires
Et enfin, le « coup de chapeau » ! Pardonnez-nous ce petit moment d’auto-satisfaction, mais « nous l’avons fait » et en sommes heureux et fiers. Ce n’était pas gagné avec deux mousses et une coéquipière novice au début de l’aventure. Alors, ce coup de chapeau, je le dédie au capitaine qui a longtemps rêvé ce beau projet et en a fait une réalité partagée. Nous espérons que les matelots garderont longtemps et profondément le souvenir et les traces de cette riche expérience.