Après Delphes, nous allons découvrir la péninsule du Pélion (qui culmine à 1500m et qui aurait abrité les Centaures !...) et ses villages de montagne. Leurs points communs : ils offrent des points de vue magnifiques sur la chaine de montagne du Mont Parnasse ou sur la mer Egée selon le versant sur lequel on se trouve, ils ont tous une place principale ornée d’un platane immense (on dirait qu’ils font des concours de gigantisme !), leurs sentiers sont des dédales empierrés et leurs maisons sont de grandes bâtisses carrées blanches aux toits de lauzes et fenêtres décorées (enfin toutes ne sont pas grandes, au hasard d’une rencontre, nous avons éprouvé la visite d’une maison à Zagora et là, nous avons été projeté un bon siècle en arrière dans une pauvreté extrême - alliée à une générosité excessive - qui nous a laissé dans un profond malaise. Une leçon de vie brutale !…). Cela dit, le Pélion doit être fantastique l’été - ou même plus encore au printemps lorsque les vergers de pommiers qui s’étendent sur les flancs du massif sont en fleurs - mais est plutôt rude sous un ciel hivernal devenu gris et froid en fin de journée.